ERYA , Le réseau artistique et culturel
présentation
Les thèmes de la distorsion du temps et de l’espace m’ont toujours fascinés, cela vient peut-être que E=MC2 a bercé l’enfance de toute ma génération ? Espace et temps sont des éléments caractérisant les photographies, représentant le monde réel. Mais dans mes différentes séries, je travaille sur des paysages ou des scènes de la vie quotidienne que je distords avec une alchimie que je mets patiemment au point pour mieux vous faire rêver.
univers…
… inspiration
Nous mêlons réalité, émotion et imaginaire et ne gardons qu’une vision poétique et magnifiée du passé. J’ai exprimé cette notion de temps qui passe dans les légendes des photos avec : « Souvenir à … jours ». C’est comme si chacune de ces représentations était le reflet figé de ma mémoire.
Série « Arborescences » : Pour voir les arbres, il faut lever les yeux…
Les arbres de nos villes et de nos parcs font partie de nos vies, ils nous accompagnent discrètement au quotidien. Arrêtons-nous quelques instants pour les regarder, les admirer et prendre conscience de la chance de les avoir à nos côtés.
Pour construire « Arborescences », j’ai recherché quels étaient les dialogues et les correspondances qui s’instaurent entre l’arbre, son voisinage immédiat et l’homme, puis j’ai exprimé ces interactions par une technique impressionniste. Au final, une beauté magique semble émerger de ces arbres, dans l’équilibre des formes et des couleurs.
Le rendu particulier lié à ma technique de photographie sollicite beaucoup l’imaginaire et permet d’obtenir avec cohérence une impression d’intemporalité. Chaque arbre se pose et s’impose naturellement et l’atmosphère qui se dégage est à chaque fois très forte et particulière : apaisante et onirique.
Série « Zootropies »
Pour retrouver une certaine insouciance et notre âme d’enfant, arrêtons-nous un instant sur les fêtes foraines et les carrousels.
Quel est leur premier ambassadeur ? C’est le cheval de bois ! Ce symbole à lui tout seul a traversé le temps sans prendre une seule ride, étonnant dans notre monde très connecté et de plus en plus high-tech. Les carrousels sont restés eux aussi très rustiques, fidèles à leurs origines centenaires. C’est ce qui leur confère un charme indéniable et un capital-affection indéfectible. Ils ont malgré tout poursuivis leur évolution, mais de manière très discernée. Les bougies se sont transformées en lampes, puis en led. Les orgues de barbaries et les accordéons ont cédés leurs places aux 78 tours, et maintenant le son numérique règne en maître. Mais les mélodies intemporelles sont restées … Ainsi que les chevaux de bois.
Zootropies : Quel nom bizarre … Que cela peut-il bien dire ?
Commençons par le début : Connaissez-vous le zootrope ?
![]() |
Le zootrope, inventé en 1834, a préfiguré le cinéma que nous connaissons. Le zootrope est un tambour contenant de petites fentes verticales régulièrement espacées, et à l’intérieur se trouvent des images légèrement différentes les unes des autres. En faisant tourner le tambour et en regardant par les fentes, un spectateur voit s’animer les images. |
Si elles représentent un carrousel, celui-ci peut par exemple se mettre à tourner. Lorsque la vitesse de rotation augmente, les images finissent par se mélanger les unes aux autres. Ce mélange de photos d’un même objet est la première technique que j’ai développée pour créer mes zootropies.
A ce mélange temporel, j’ai associé une deuxième technique me permettant d’extraire le sujet de son environnement pour le mettre en valeur : le décalage spatial.
Les photos des carrousels sont donc le résultat d’une double rotation : celle du carrousel entre chaque prise de vue, et celle du photographe … autour du carrousel. Ce sont donc des images … spatiaux-temporelles où l’espace et le temps sont distordus.
Série « Fragments [d’espace-temps] »
Le point de départ a été un voyage en Allemagne à Berlin, en automne 2016. En rejoignant la mer Baltique par de petites routes, j’ai traversé d’incroyables forêts qui m’ont laissées un souvenir magique. Aussi j’ai capturé ces ambiances avec leurs lumières et leurs couleurs afin de construire des abstractions représentant ces fragments d’espace-temps, à mon sens plus fortes et puissantes que de simples photos.
Avec cette série, je cherche aussi à immerger le spectateur dans cet univers appelant délibérément à la contemplation. Mes expositions « Fragments [d’espace-temps] » sont introduites par une œuvre de 4m de largeur, adaptée aux grandes salles d’exposition ou de châteaux. Elle permet ainsi de faire revivre ces salles chargées d’histoires le temps de l’exposition, telle une tenture traditionnelle qui aurait pu être accroché au même mur, il y a 500 ans.
Une brève sélection de ses créations
à propos
Né en 1961 à Chatou (78)
Vit et travaille à Châteaugay dans le Puy de dôme
Formation
2013 : Master 2 en innovation IEEPI (Strasbourg)
2007 : Design industriel CRDA (Centre du Design Rhône-Alpes)
1986 : Diplôme d’ingénieur en cybernétique ESSTIN (actuellement Polytech Nancy)
Activités
2010 – 2018 : 35 expositions photos réalisées, 8 festivals photos ou d’art contemporain
2008 – 2011 : Design Manager (Michelin)
1987 – 2018 : Inventeur professionnel (Plus de 100 brevets déposés), Expert en brevet (Michelin)
Distinctions
Presse
Expositions
2021
2020
2019
2018
2017
2016
2015
2014
2012
2011
2010
localisation
63 (Puy-de-Dôme)
Auvergne Rhône Alpes
statut
Professionnel
http://artistes.erya.info/olivier-muhlhoff